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Une fois enfilés sur le corps, ces équipements permettent d’augmenter les capacités physiques. On en distingue de deux types :
Des exosquelettes existent aussi pour le personnel des hôpitaux et maisons de soins. Les infirmières doivent fréquemment se pencher en avant, pour poser des perfusions, réarranger les lits, soulever les patients… En pareil cas, l’être humain a tendance à poser les bras sur ses genoux, afin de soulager le dos. Ces appareils produisent le même effet… sauf que les bras sont libérés.
Les exosquelettes réduisent l’absentéisme et le turnover du personnel
La firme néerlandaise Laevo commercialise ainsi un harnais passif, le V2, pour faciliter ces mouvements. Il a été testé à l’hôpital Reinier de Graaf à Delft. Depuis avril 2019, l’UZ Gent l’utilise également. Une première pour un établissement de soins belge. Ce dispositif se remarque à peine sur les vêtements. Il évacue 50 % de la pression du dos. Ce support doit toutefois être adapté précisément à l’utilisateur, sous peine de problèmes. Et lorsqu’on veut s’asseoir, il faut mettre son interrupteur sur « Off ».
De son côté, le japonais Cyberdyne a développé une ceinture robotisée pour soulager les lombaires du personnel médical. Celle-ci fonctionne avec des batteries. D’autres modèles permettent encore aux chirurgiens de soutenir leurs jambes lors de longues opérations. Dès que les genoux se plient légèrement, ces jambières mécaniques se figent. L’effet est alors relaxant.
Les exosquelettes hospitaliers ont un coût (entre 1.700 € et 3.000 € pour le V2) mais ils réduisent l’absentéisme et le turnover du personnel.
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