Magazine Inspire 7 NL
À la manière de la Tournée Minérale en février, la Flandre avait décrété le mois de mai comme le mois sans plastique. L’idée était de sensibiliser la population à son impact sur l’environnement comme sur la santé. Pour bien comprendre l’importance du problème, un seul chiffre suffit : chaque heure, 900 tonnes de plastique sont déversées dans les océans, soit l’équivalent de 600 voitures familiales de taille moyenne ! En Belgique, 67 tonnes de déchets (du plastique à 95 %) sont rejetées chaque année sur nos 60 km de côtes. Il devient donc impératif de changer nos comportements.
Certes, la Belgique est la championne du recyclage. Selon Fost Plus, le taux de recyclage de nos emballages est proche des 90 % (89,1). Un résultat remarquable qui cache une autre réalité : tout ne se recycle pas de la même manière et les filières de réutilisation pourraient être encore améliorées.
On pense notamment aux barquettes alimentaires, aux films, etc. La Commission européenne est, en tout cas, décidée à prendre le taureau par les cornes. Son projet de directive propose purement et simplement d’interdire des objets pour lesquels une alternative durable et bon marché existe : les cotons-tiges, les couverts et assiettes en plastique, les pailles, les touillettes, les supports des ballons gonflables… La même directive souhaite imposer une contribution financière aux fabricants de cigarettes, de lingettes ou de chips.
Les grandes entreprises n’ont pas attendu pour se montrer écoresponsables. McDonald’s va supprimer les pailles dans tous ses restaurants belges. On en consomme annuellement 1,2 milliard dans les fast-foods chez nous ! Coca-Cola s’engage dans un « Monde sans déchet ». À l’horizon 2030, le géant d’Atlanta promet de collecter et de recycler un emballage pour chaque canette ou bouteille vendue.
Chez Sodexo, nous promouvons l’amélioration de la Qualité de Vie, tant pour nos clients que pour nos collaborateurs. La gestion des déchets est un des piliers majeurs de notre stratégie. Cela passe par la diminution du gaspillage alimentaire mais aussi dans une gestion plus intelligente des contenants. Par exemple, nous avons aidé GSK à rendre compostables tous les conditionnements à usage unique utilisés dans l’entreprise et ses restaurants. Un vrai projet d’écoresponsabilité qui a aussi du sens en termes économiques et qui participe à ce nécessaire changement mondial de comportement. Et vous demain ?