Giovanni Novello, Head of Facilities Services chez GSK en Belgique, est responsable d’une vingtaine de services facilitaires sur les cinq sites de la société. La tâche est gigantesque : GSK en Belgique, c’est une surface de près de 100 hectares, +9.000 employés, sans compter les nombreux externes. Tombent sous sa responsabilité les soft services aux personnes comme le catering, la reprographie ou la gestion des salles, les hard services comme la maintenance des bâtiments ou le nettoyage et, enfin, la mobilité et les extérieurs qui comprennent les espaces verts ou la gestion des déchets. Pour remplir ses tâches, Giovanni Novello dispose d’une équipe interne et de partenaires externes dont Sodexo. Toutes les six semaines, il tient d’ailleurs avec Sodexo des réunions basées sur l’innovation continue. Des réunions qui ont abouti, notamment, à un projet de collecte centralisée des déchets dans les zones administratives.
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A gauche : Giovanni Novello, Head of Facilities Services au sein de GSK
A droite : Thibault Dodiont, Director GSK Vaccines EMEA au sein de Sodexo
Les déchets « tout-venant » ont diminué de 30 %
« Ce projet est une première et le partenariat a très bien fonctionné, se réjouit Giovanni Novello. L’idée de base était de remplacer les poubelles individuelles par des ilots centralisés et donc de faire la gestion du tri des déchets à la source. Rapidement, la problématique des gobelets s’est posée. Que faire pour les sortir de la poubelle ‘tout-venant’. Une filière spécifique ? Mais rien n’existait encore. Utiliser du carton ? Pas vraiment pratique. Finalement, plutôt que de lancer une filière gobelet, l’idée de créer une ligne organique compostable s’est imposée. Non seulement elle permet d’accueillir les peaux de bananes et les trognons de pomme mais aussi tout ce qui auparavant était plastique et n’entrait pas dans le PMC : gobelets, raviers à salade, couverts à emporter, tasses de café, sachets pour envelopper les achats, etc. En d’autres termes, tout ce que GSK propose en soft services, dont tous les emballages ou contenants de Sodexo, est désormais soit recyclable soit compostable. »
L’enjeu était de taille chez GSK : chaque employé jetait jusqu’ici annuellement (chiffres de 2016)
Depuis le déploiement complet du projet achevé l’automne dernier, 9.200 poubelles individuelles ont été remplacées par 500 ilots centralisés. La filière organique a permis jusqu’ici de faire diminuer les déchets « tout venant » de 30 % !
Cerise sur le gâteau, GSK a organisé cette filière de telle manière à ce que les déchets compostables soient utilisés dans un processus de création d’énergie via la biométhanisation.
« C’est, en fin de compte, bien plus qu’un projet de tri, conclut Giovanni Novello, c’est un vrai plan d’entreprise écoresponsable. Nous sommes une société qui travaille pour le bien-être des gens. Ce projet est donc cohérent avec notre raison d’être. Cela ne se valorise pas uniquement en coût ou en économies mais également en termes d’image. La clé du succès du projet se trouve dans le change management. Nous l’avons accompagné d’une communication de tous les instants, d’un déploiement progressif et nous avons veillé à ce que tout soit simple pour le client interne. Qu’il n’ait pas à regretter sa poubelle individuelle… »